vendredi 22 juin 2012

Début de la saison maskinongé 2012

Bonjour,

Cette année, contrairement aux dix dernières années j’ai du attendre 2 jours après l’ouverture pour chassé le muskie. Journée très chaude et très achalander sur l’eau. Les ‘’weed bed’’ sont déjà au rendez-vous avec le niveau de l’eau qui est basse cette année. Comme à chaque début de saison depuis quelques années, je préconise la pêche aux lancés sur des battures variant entre 2 et 5 pied de profondeur balayer par un léger courant avec présence de ‘’weed bed’’. Pas besoin d’un coffre remplis comme la pêche d’automne pour le début de saison, il suffit d’avoir des Bucktails ainsi que des Ama Bamma. Pour ceux qui aimerais se lancée dans cette chasse qu’est la pêche aux maskinongés, je vous recommande de faire beaucoup de lecture à son sujet. Tout est très important en ce qui concerne cette pêche, l’équipement adéquat, l’équipement complet pour la remise à l’eau ainsi que la prise de photos de celui-ci. Pour les néophytes de cette pêche, j’inviterais toute personne voulant en apprendre plus sur cette espèce à venir me rencontrer lors d’une soirée de Muskie Canada à Lachine à tout le premier mercredi du mois de 7 pm à 10 pm selon le déroulement de la soirée. Plusieurs adeptes de cette pêche se rendent aux ‘’meeting’’ à tout les mois et beaucoup d’information entre les membres y circulent.



Pour cette journée, j’étais accompagné de mon ami Sébastien Laplante et ma copine Roxanne. Cette journée n’a pas été de tout repos avec un moteur électrique défectueux. Donc la meilleure solution était de profiter du sens du vent pour être le plus longtemps  possible sur les battures en question. La technique consiste à lancer les leurres le plus près des ‘’weed bed’’ en question que l’on peut repérer avec des lunettes polarisée. Mais soyer près car le maskinongé aime bien faire surface à 2 pied de l’embarcation, ce qui à été le cas pour notre seul prise de la journée, mais une bien belle prise pour cassé la glace de ma saison 2012!

Comment ne pas être heureux de prendre de telles bêtes dans nos plans d’eau!

17 juin 2012



Conseiller aux ventes
Thomas Marine Laval

L'ouverture de l'achigan à grande bouche!

Bonjour,

 Cette année pour la première fois, j’ai fait l’ouverture de l’achigan à grande bouche plutôt que de faire l’ouverture du Maskinongé. Pour ce faire, j’étais accompagné de Daniel Leclair ainsi que de Brian Bertrand de chez Sail à Laval dans le cadre d’un futur épisode de www.pecheenligne.net 2013. Ce fut un grand succès, le premier endroit que nous avions pensé faire notre pêche n’a pas été très fructueuse, alors il a fallu vite changer nos plans qui a finalement porté fruit. Vous comprendrez que je n’élaborerai pas trop sur l’épisode en question pour garder tout le spectacle pour l’épisode qui vous sera disponible en 2013.

Daniel Leclair ainsi que Brian Bertrand de chez Sail Laval
15 juin 2012

Conseiller aux ventes
Thomas Marine Laval
L'équipe de www.pecheenligne.net

mardi 19 juin 2012

Petite sortie de famille sur le fleuve ce dimanche


Bonjour,

Le temps stable des derniers jours plus le fait que l’eau du fleuve s’est beaucoup éclairci laissaient présager un bon niveau d’activité du poisson. Malgré un horaire serré, j’ai réussi à me trouver une petite fenêtre de trois heures pour aller pêcher sur le fleuve avec mon frère Denys et mon fils Adam (5 ans).

Un bon vent était présent ce qui signifie souvent que la pêche à la traîne avec des poissons-nageurs sera bonne. Ce fût le cas! 11 dorés et 4 achigans à petite bouches sont montés à bord. Devinez qui fût le meilleur pêcheur du jour?  Adam!  Il a capturé son premier poisson à vie (tout seul) un très beau doré de 5 lb!  C’était super drôle de voir ses réactions… Il avait l’air de trouver que ça tirait fort pas mal!! Il était très content que Denys le passe à l’épuisette mais en voyant sa grosseur sur le plancher du bateau… sa réaction a été de se reculer. Je crois qu’il a eu peur à ses orteils. Non content d’avoir pêché le plus gros doré, c’est aussi lui qui en a capturé le plus! Quand même…!  J’ai eu aussi le plaisir d’en prendre un beau soit 4 lb.

(Le papa espère qu’il aura la piqure… pour toujours!)

Nous avons testé plusieurs poissons-nageurs et il fût assez clair que le meilleur était le Flicker Shad 7 cmHollywood (couleur exclusive à Bass Pro Shop).

J’ai trouvé que la Lighting Rod (la canne la plus vendue au monde) Shock (5’6 MH) était parfaite pour faire pêcher un enfant. Elle courte et donc plus facile à manipuler et assez rigide pour avoir un bon ferrage malgré le fait que la force du ferrage n’est pas toujours très grande. Comme elle se vend aussi peu qu’une quarantaine de dollars, si elle part vers le fond (!), ça fait moins mal…!

Vive la pêche!

Daniel Robitaille
www.guide-dan-robitaille.com

dimanche 17 juin 2012

Une journée multi-espèces… pas piquée des vers!


En ce vendredi, je renouais avec Jasmin. Nous avions eu beaucoup de plaisir sur l’eau ensemble l’an passé en plus de faire la capture de plusieurs beaux achigans. Vincent était le troisième pêcheur à bord.

Cette fois-ci, l’objectif était davantage le brochet avec peut-être une petite heure de pêche à l’achigan. Nous pêchions dans les îles de Sorel sur le lac Saint-Pierre. La météo n’était pas particulièrement clémente avec des vents nord-est d’en moyenne 20 km/h qui ont atteint par moment 33 km/h.

Le premier secteur de pêche baignait dans une eau très embrouillée et le vent venait frapper la structure. Un scénario tout désigné pour déjouer le brochet avec des Spinnerbait. Après quelques minutes de pêche, Jasmin capture… un beau doré jaune! Au spinnerbait! Le poisson fait dans les 3 ½ lb ou 3 ¾ lb. Jasmin est avant tout un passionné de pêche et ne pratique pas nécessairement son sport pour se nourrir. Ce beau doré est rapidement remis à l’eau. Notre pêcheur n’en avait pas encore assez… il récidive quelques minutes plus tars un très beau doré qui avoisinent les 6 lb!  Toujours avec son spinnerbait 3/8 oz à deux cuillères (colorado + feuille de saule) de couleur Tigre de feu (firetiger)… ayoye!  Jasmin a ce don particulier de commencer ses journées en force. L’an passé, il avait capturé le plus gros achigan de la journée dans les premières minutes de pêche.

Revenons au brochet, le second secteur de pêche a valu 4 brochets. Spinnerbaits et poissons-nageurs trapus qui évoluent tout juste au-dessus de la végétation ont fait le travail ici… Plus tard, au moment où le vent atteignait son maximum d’intensité, il en fût ainsi aussi pour le brochet! Et ce n’est pas un hasard! 10-12 brochets furent capturés dans un cours laps de temps. Beaucoup d’action et des attaques souvent violentes sur les spinnerbait. Cool la pêche au brochet!
Dans ces vents assez forts, je dois dire que j’ai adoré mon Minn Kota Terrova I-Pilot. Je lui indiquais la direction à suivre simplement en appuyant sur le bouton AP (Auto-Pilot) sur la pédale du moteur. Il travaille alors tout seul et garde la direction sélectionnée. J’avais aussi ajusté la vitesse pour progresser lentement. Je pouvais pêcher, changer des leurres, monter des lignes sans me préoccuper du moteur électrique. Le bateau progressait dans la baie tout seul!  Tout un outil de travail! La même fonction (Auto-Pilot) est aussi disponible différents modèles de Terrova.

Le moment arriva d’aller taquiner l’achigan pour la première fois de l’année en cette ouverture de saison. Il fût convenu de faire une seule descente sur un rivage prometteur. Cinq achigans sont venus nous démontrer encore une fois combien ce sont de féroces combattants… wow! Les poissons-nageur trapus et bruyants dans des couleurs très voyantes ont fait le travail.

Ah j’oubliais presque… Jasmin (encore lui!) a aussi capturé un achigan à grande bouche. Quatre espèces sportives différentes dans plusieurs beaux spécimens. J’adore ce sport… et je pense que Jasmin et Vincent aussi!

Daniel Robitaille
www.guide-dan-robitaille.com
Note : Pour les passionnés de pêche Jasmin opère son propre blogue qui s’intitule : Le Journal d’un Pêcheur.


Deux belles journées sur l’eau malgré les sautes d’humeur de Dame Nature


Bonjour,

En ce début de début de semaine, j’avais le grand plaisir de recevoir à nouveau les frères Faucher (André et Robert) qui sont déjà venus pêcher avec moi à quelques reprises par le passé. Gilles leur fidèle (et toujours drôle!) compagnon de pêche était aussi présent; est venu s’ajouter Benoit, un troisième des frères Faucher. Outre d’être frères, les trois Faucher ont en commun de diriger une entreprise familiale bien de chez-nous : la Boulangerie St-Méthode. A l’aire de la mondialisation, je suis toujours très fier de voir une entreprise de chez-nous avoir du succès. Au début des années 90, la Boulangerie St-Méthode s’est démarquée de la concurrence en prenant un virage santé et elle a continuée d’évoluer dans cette direction avec succès. Isabelle Huot, la spécialiste en nutrition bien connue endosse leurs produits, ce n’est pas rien.

Vous savez quoi? Daniel Robitaille endosse aussi ces produits!  Hé, hé. Je n’ai pas les compétences et les qualifications de mademoiselle Huot pour en évaluer la valeur nutritive mais une chose est certaine… leurs pains sont bons en tabarouette! :-)

Bon, parlons pêche un peu!  André m’a demandé de venir lui montrer le secteur de Sorel pour la pêche au doré. Il vient y naviguer quelques fois par été et aimerait bien connaître quelques secteurs de pêche pour capturer quelques dorés lors de ses sorties sur l’eau. Les deux prochains jours ont été consacrés à cela. Comme toujours, tout le monde est de bonne humeur et on rigole dans le bateau. Tant mieux car les conditions ne sont pas idéales. Les vents ont atteint jusqu’à 20 km/h et venaient de la direction nord-est; impossible donc d’aller au large sur le lac. L’eau est encore pas mal embrouillée dans plusieurs secteurs ce qui diminue l’efficacité de certaines techniques dont la pêche à la jig. Pas grave, nous avons fait une tournée de différents «spots» pour soutirer 0, 1 ou 2 dorés par endroit. Pas évident! Pas grave, mes invités ont pu se faire un bon souper de doré (principalement des jaunes) et connaître plusieurs nouveaux secteurs de pêche qui seront encore plus productifs dans de meilleurs conditions. La meilleure technique a été la pêche à la traîne avec des Flicker Shad 7 cm.

La seconde journée a été marquée par des vents du sud qui ont atteint… 45 km/h!!  Évidemment, plusieurs secteurs de pêche étaient impraticables. J’avais planifié ma journée en conséquence et nous avons pêché des secteurs bien abrités. La pêche a été supérieure à la veille avec plus de captures et une taille moyenne des dorés plus grande. Comme s’est souvent le cas à ce temps-ci, il n’y a pas eu un patron de pêche vraiment supérieur aux autres. Nous en avons pris à la jig verticale, à la jig horizontal et à la traîne avec des poissons-nageurs. Une tête JIG-A-JO ronde de une once de couleur chartreuse couplée à un Power Lizardde couleur melon d’eau / chartreuse a donné les meilleurs résultats. Notez que je prend toujours soin de pêcher avec un Power Lizard femelle… j’enlève la tête! Mesdames excusez cette petite blague, je ne le pense bien sûr pas. L’idée est réduire un peu la longueur du leurre.  Le Flicker Shad 7 cm a été le meilleur poisson-nageur encore une fois selon la clarté de l’eau, Tigre de feu (firetiger) et Chrome/clown ont été les meilleures couleurs.

Je vous laisse sur une anecdote. Alors que nous travaillions une passe de traîne qui donnait un doré à chaque passage (c’est cool ça!), Robert n’avait pas d’attaque contrairement aux autres pêcheurs. Il me lance : «Dan, aurais-tu un autre leurre à me proposer, celui-là ne marche pas pour moi…». Et moi de répondre à la blague : «Avez le goût d’être une vedette? Je vous suggère le Flicker Shad 7 cm Hollywood!» Robert accepte volontiers ma suggestion. Quelques instants plus tard, il capture le plus gros doré de la journée avec ce leurre! Super! Ce n’est pas fini… Plus tard sur un autre secteur de pêche, alors que je remontre lentement le courant à la traîne, Robert me lance : «Je suis pris au fond!». Sauf, que je réalise vite que le fil sort de son moulinet à une vitesse fulgurante tellement qu’en voulant ralentir le tout, Robert se brûle la main sur le fil… pas de blague! Là, je réalise que ça sort bien trop vite. J’arrête le bateau et je commence à reculer pour constater que… son fil sort toujours avec le frein qui se lamente sans arrêt. Oh, il y a quelque chose qui ne va pas. Je me lève pour jeter un coup d’œil derrière et j’aperçois un énorme bouillon à la surface sans pouvoir identifier le poisson. «Non, non, non Robert, vous n’êtes pas pris au fond, c’est un poisson… j’ai vu le bouillon». Robert de me répondre : « Bien voyons donc, c’est impossible!» Finalement la canne qui se fait malmenée ne laisse aucun doute… c’est un poisson! Ayoye! L’adversaire sort constamment du fil du moulinet entrecouper de courtes pauses. Pas le choix, je dois le suivre avec le bateau…! Finalement, 25-30 minutes plus tard on voit apparaître un énorme poisson à la surface… une carpe! 20 autres minutes de combat ont été nécessaires, Robert a fait ça comme un pro et le puissant poisson n’est pas parvenu à casser le fil ou à le libérer! Quel combat mes amis!! On parle d’un spécimen de près de 25 lb. Robert lui a planté le Flicker Shad dans la queue au passage. Vous imaginez? Je montais le courant et le poisson, lui, est parti en descendant le courant. En tout cas, les freins sur les Soron (Abu Garcia) sont très résistants!  La morale de l’histoire?  Robert a vraiment volé la vedette avec son Flicker Shad Hollywood!

Daniel Robitaille
www.guide-dan-robitaille.com

samedi 2 juin 2012

Pêche du doré sur le fleuve ces jours-ci…


Au cours des deux derniers jours, j’étais au lac Saint-Pierre pour pêcher le doré. Les inondations du début de semaine à Montréal ont ruiné les conditions d’eau sur beaucoup de secteurs de pêche. Par endroit, c’est carrément des eaux «café au lait». Pour réussir votre pêche, voici les deux meilleurs conseilles que je puisse vous donner :

1) Visitez différents secteurs (autant que nécessaire) pour finir par trouver un endroit où l’eau est un peu plus claire.
Sur le fleuve et ses élargissements, la clarté de l’eau varie parfois beaucoup d’un endroit à l’autre.

2) Pêchez à la traîne en eau peu profonde avec des poissons-nageurs colorés et bruyants.
Les dorés ont beaucoup de difficulté à repérer les dandinettes dans des eaux où la visibilité est très faible. Les vibrations et les billes de certains modèles de poissons-nageurs permettent aux dorés de repérer votre leurre de loin grâce à leur ouïe et leur ligne latérale.

Jeudi et vendredi (vent nord-est) lors de mes sorties guidées sur le lac Saint-Pierre, mes pêcheurs et moi avons capturé au total plus de 50 dorés jaunes! Le meilleur leurre (et de loin) fût le Flicker Shad 7 cm (et oui, encore!) de couleur Tigre de feu (Firetiger). J’ai simplement appliqué les deux règles ci-dessus pour parvenir à faire ces pêches.

Je vous souhaite le même plaisir!

Bonne pêche!

Daniel

vendredi 18 mai 2012

Compte rendu de ma semaine de pêche au doré sur le lac Saint-Pierre


Dans l’ensemble, la météo a été bien gentille avec nous. Cela nous a donné une semaine où la pêche a varié de bonne à exceptionnelle.

La journée où ça été un peu plus «lent» a été le lundi. Un petit vent du sud-est qui a refroidi un p’tit brin les ardeurs des dorés qui avaient été très actifs les trois jours précédents. Par contre nous étions très confortables sur l’eau et ce fût une belle journée de pêche. Aujourd’hui, je pêchais avec Louis et un de ses bons amis…. Excellente compagnie!  Nous avons tâché de pêcher des secteurs de pêche «moins populaires» pour avoir accès à du plus gros dorés. Quelques jaunes dont un beau à la traîne avec un Flicker Shad et une récolte de dorés noirs avec beaucoup de spécimens entre deux et trois livres; plusieurs ont été remis à l’eau pour respecter les limites de prise. Le meilleur leurre sur nos têtes JIG-A-JO ronde d’une once fût le Power Lizard (sans la tête) de couleur «graine de citrouille/chartreuse».

Mardi, je recevais un groupe de trois pêcheurs qui sont tous déjà venu pêcher avec moi. Entre autre, il y avait Gilles avec qui j’ai le plaisir de pêcher plus d’une dizaine de fois par année. Un léger vent du sud-ouest était présent et la température était chaude et un peu humide. Nous sommes allés faire de la dandinette au large sur le lac. Le Power Lizard a encore été excellent ainsi que le Hollow Belly 4’’ de couleur «Bluegill». Histoire de viser un gros spécimen, j’ai monté sur ma tête JIG-A-JO orange d’une once, un Flat Back Shad de Powerbait de couleur. En plein dans le mille! J’ai capturé un beau doré de 5 ¼ lb. J’utilisais comme canne une Lightning Rod Shock de Berkley (5’6’’ MH) pour la première fois. Pour le prix qu’elle vaut (environ 40$), voilà une bonne canne pour faire de la dandinette au fleuve à prix vraiment abordable. Ce spécimen a été capturé à la dandinette verticale dans 22’ de profondeur. Plus tard en journée, l’action a diminué. Mon premier réflexe fût de trouver cela étrange jusqu’à ce que je réalise que le temps s’était couvert et que le vent s’était levé. Oh… voilà des conditions pour aller pêcher à la traîne en eau moins profonde. Les dorés sont probablement montés manger en eau peu profonde dans ces conditions parfaites pour eux. Après une minute de pêche à la traîne (!), Normand a capturé un beau doré jaune de 4 lb avec un Flicker Shad 7 cm de couleur «chrome-clown». Nous avons ensuite enfilé sur super belle séquence de plusieurs beaux dorés jaunes dont un autre au-dessus de la limite qui a été remis à l’eau. Tous capturé dans moins de 15’ de profondeur. On peut donc conclure à une excellente journée de pêche avec beaucoup de captures et de belles captures.
Mercredi, je recevais de la grande visite… Émilie Perreault et McGilles. Émilie est journaliste et chroniqueuse culturelle notamment pour la station radiophonique 98.5, pour Art-Tv, v-télé et elle sera bientôt à la barre de sa propre émission culturelle. McGilles est… tout un personnage! Les fans d’Infoman à Radio-Canada le connaissent bien. Avec son chapeau de cowboy, il prend plaisir à nous présenter des petits bijoux du terroir musical québécois. Drôle, imprévisible, surprenant… on est certain de ne pas s’ennuyer avec lui à bord. Que dire d’Émilie? Elle est ma foi… presque parfaite! Excellente communicatrice, talentueuse intervieweuse, vive d’esprit, drôle, super gentille et belle comme un cœur… que demander de plus? Ah bien y penser, oui elle a un défaut : elle ferre ces dorés avec bien trop de douceur… plusieurs parviennent à s’échapper! J’ai donc eu le privilège de pêcher avec ces deux comparses une demi-journée… de beaux moments. Coté pêche, la limite de prise a été atteinte sans problème malgré le peu d’expérience (lire aucune) que mes invités avaient dans la pêche au doré. Le Hollow Belly 4 pouce de couleur «bluegill» et celui de couleur «firetiger» nous ont permis de réussir notre pêche. Je me suis risqué à poser une question à Émilie… «Quel est ton guide de pêche préféré?» Vous savez quoi… c’est moi! Yé! (les futés ajouteront que je suis le seul qu’elle connaît… vrai! Mais peu importe…)


Jeudi, un bon vent d’ouest dans les 15-20 km était présent. L’organisateur du groupe de 5 pêcheurs que je guidais (Alexandre Barbeau), fin observateur, m’avait fait part qu’il s’attendait à une excellente pêche sous ces conditions et… il avait raison. Wow quelle journée! Tant le doré jaune que le doré noir mordaient très bien. Nous en avons capturé un grand nombre tous capturé à la jig. Le Ripple Shad 4 pouces de couleur «smelt» a bien fait mais le leurre du jour fût le Hollow Belly 4’’ de couleur Firetiger. Beaucoup de poissons entre deux et trois livres et de l’action continue toute la journée. Tout le monde était ravi à sa sortie de l’eau. Fait à noter, plus la semaine avance et plus les dorés noirs tendent à se maintenir de plus en plus creux. Aujourd’hui, les meilleures profondeurs étaient entre 33 et 36’. Les jaunes comme toujours furent capturés moins creux que les noirs.
Profitez de la longue fin de semaine à nos portes pour aller taquiner le doré. La pêche est excellente en ce moment!

mardi 8 mai 2012

Du gros stock au Memphré hier!


Bonjour,
Petite sortie sur l’eau pour le plaisir hier au lac Memphrémagog. J’étais en compagnie de mon ami Guy (Brouillard) et de mon frère Denys. Ce dernier était à sa première tentative à la grise! Notre stratégie était d’aller pêcher la grise…. à l’envers de tout le monde! Pas de downrigger, pas de ligne plombée, pas de monel…  juste… une idée!

La température de l’eau de surface était aux environs de 48oF. C’était très frisquet le matin avec un mercure tout juste au-dessus de zéro. Un petit vent froid du sud-est n’améliorait pas les choses. Finalement, le soleil a fait son oeuvre et nous avons eu droit à une splendide journée printanière avec un mercure qui a plafonné à 20oC. Le vent s’est estompé ou presque rendant notre journée sur l’eau un pur bonheur…!

C’était aussi ma première journée sur l’eau avec mon nouveau bateau, ma Princecraft Sport 182 avec le tout nouveau moteur Mercury 150 cv (qui est vraiment beau d’ailleurs avec ses courbes modernes). Quel plaisir de naviguer sur l’eau avec un tel bateau, l’aménagement intérieur est différent des 186 Platinum que j’ai eu au cours des dernières années. Il est encore tôt pour dire laquelle je préfère. Une chose est sûr… ça va bien en Saint-Sirop d’Érable de torpinouche…! Je me sens très privilégié que le Groupe Thomas Marineet Princecraft mettent à ma disposition une telle machine de pêche et je leur en suis très reconnaissant.

Pour en revenir à la pêche, à peu près pas de vent, pas de nuage et un soleil de plomb… pas exactement les meilleures conditions pour faire de la grise printanière! Au cours de la journée, nous n’avons vu aucun bateau dans notre entourage faire de capture malgré que nous avons compté jusqu’à 20 bateaux autour de nous. D’ailleurs, nos débuts ont été plutôt lents. Nos premières techniques non orthodoxes pour la grise nous ont valu très exactement… 0 touche. Jusqu’à ce qu’on se trouve un patron de pêche… vraiment sur la coche! Guy a commencé le bal avec une belle grise 6.5 lb; presqu’immédiatement après nos premiers essais. Un peu plus tard, Denys a capturé sa première grise à vie, un très beau spécimen de 7 3/4 lb. Le gars était… vraiment très content! Que de bonheur ce sport peut nous apporter… Il fallait le voir le regard impressionné et les hochements de tête de Denys à la vue de ce très beau spécimen de touladi. Denys pêche surtout la truite mouchetée et à l’occasion l’achigan et le doré; de voir pareille grosseur de truite à de quoi à impressionner. Finalement, ce fût mon tour. J’ai eu une féroce attaque et un combat fou avec une grise… de 13 ¾ lb!!! Incroyable qu’en on voit les premières lueurs d’une pareille truite dans l’eau translucide du Memphré, j’en ai encore les frissons sur les bras. Guy, un excellent pêcheur n’allait pas laisser les choses là. Une trentaine de minutes plus tard, il a soutiré du Memphré une superbe grise de 12 ½ lb qui lui a donné un combat complètement débile. Wow! Il a même failli récidiver mais cette fois la grise a gagné le combat se décrochant à mi-chemin… Nous nous sommes ensuite permis le luxe d’aller tester d’autres «spots» de pêche (!) mais sans succès cette fois. A 15 :00, nous étions au quai ce qui mettait un terme à une superbe journée de pêche.

On y retourne quand?

Pour une des rares fois, je vais être discret sur l’approche qui nous a valu ces touladis. C’est encore une fois pour un article que je prépare alors je ne veux pas vendre le punch. Je peux juste dire que… c’est «hot» !

Maintenant, prochaine sortie, lac Saint-Pierre ce vendredi pour l’ouverture de la pêche au doré. Le gars a hâte un ti-peu…!




jeudi 3 mai 2012

De la grosses mouchetées!


Au cours du Salon Chasse et Pêche de Trois-Rivières, je discutais avec Martin Vaillant (aussi guide de pêche et confrère chez Pure Fishing) que je voulais faire une ou deux sorties à la mouchetée à l’ouverture. L’idée était de tester des techniques pour capturer de la grosse mouchetée de début de saison. Martin m’a alors dit qu’il connaissait un lac dans son coin, un lac pas très gros et où il avait déjà pris de la belle mouchetée. Il m’a aussi dit: « Peut-être qu’on pourrait essayer ça! Je t’invite, si tu veux!». J’ai donc accepté son invitation et c’est lundi dernier qu’on est allé pêcher son lac. Nous avons fait quelques détours (!) dans le bois pour retrouver le fameux lac en question. Un petit portage était nécessaire et nous avons ensuite mis un canot à l’eau. Comme je suis allergique aux rames (!), j’avais amené mon Minn Kota 32 lb de poussée et mon Humminbird 987 si (pourquoi se priver!). Nous voilà donc près à «faire feu» sur ce petit lac plein de promesses situé dans l’Outaouais; nos montres indiquent 9h.

J’avais hâte de jauger les conditions. L’eau de surface était à 43oF. La nuit avait été très froide allant même jusqu’à geler. Si tôt en saison, je m’attendais à trouver les truites pas très loin du rivage en eau peu profonde pour chercher une eau un peu plus chaude; la température de l’eau étant comme prévu en bas de la température préférentielle de la truite mouchetée qui est de 48 F à 58 F.

On a donc commencé en pêchant très près du bord au lancer. Nous avons commencé avec des Atomic Teaser ces petites merveilles qui fonctionnent si bien quand la truite se nourrit en eau très peu profonde. Nous n’avons pas eu d’attaque avec cette approche. Nous avons donc changé de stratégie en y allant avec de la pêche à la traîne. J’ai fait entre autre de la traîne avec une canne à moucher et une Power Nymph. C’est une technique qui est super efficace pour prendre de la mouchetée (souvent même de la grosse) de bonne heure en saison. Malheureusement je n’ai pas eu de touche là-dessus non plus. Martin de son côté avait choisi un autre leurre, un leurre qui lui avait déjà valu du succès dans ce lac : un petit micro-jig avec des poils de chevreuils. Un certain moment donné, pour éviter un long arbre tombé sous l’eau, j’ai fait une grande courbe vers le large. Là, Martin qui pêchait du côté du large a eu une attaque! Il a bien ferré et tout un combat s’en est suivi jusqu’à ce que je puise cette merveille! «Wow, c’est une tannante de belle mouchetée ça mon Mart. Super!» J’ai réalisé que peut-être à cause de la température très basse de la nuit précédente, que les truites s’étaient peut-être retirées du bord n’étant pas actives.

Je me suis donc promené avec l’embarcation plus au large en scrutant mon sonar que j’avais pris soin d’ajuster pour avoir un maximum de précision. J’ai vite compris l’affaire. Je pouvais repérer les truites en suspension dans 8 à 14 pieds de creux sur une profondeur de 15 et 40 pieds. Elles étaient là! Nous nous sommes donc mis à pêcher plus au large. Le petit leurre à Martin, a cassé la baraque. Il a capturé quatre autres superbes truites avec le même leurre. Figurez-vous donc qu’il en avait juste un! J’ai essayé toutes sortes d’autres leurres qui lui ressemblaient... sans succès! J’ai dû me contenter de… puiser les poissons de Mart! Finalement, Martin en a trouvé un qui n’avait pas les mêmes couleurs mais c’est mieux que rien. Avec ce leurre, j’ai réussi à en capturer ma première truite… et quelle truite! « Dis-dont, il n’y a pas de petits poissons dans ce lac!»  Le décompte était donc à six superbes mouchetées. Le laps de temps entre les captures s’était fait de plus en plus long jusqu’à ce que l’action cesse complètement après ma capture. J’ai remarqué qu’on voyait de moins en moins de poissons dans le sonar. Je note aussi que la température de l’eau de surface avait augmenté de 4 ou 5 degrés pour atteindre 48oF donc le bas de la plage de températures idéales pour cette espèce. Je me suis dit que probablement qu’elles étaient parties manger près du rivage. On a donc décidé de faire des passes de traîne avec des petits poissons nageurs. Si elles étaient là pour s’alimenter, elles seraient probablement actives et nous pourrions les prendre avec des poissons-nageurs. J’ai donc effectué des passes de traîne assez serrées sur le rivage et avec des «S» prononcés pour être certain de sortir les leurres du sillon du canot car nous étions en eau peu profonde. Je naviguais aux environs de 1.8 miles à l’heure.

Ça n’a pas été très long que j’ai eu une attaque foudroyante sur mon poisson nageur. J’étais en train de me changer de position dans le canot et je n’ai pas été en mesure de ferrer. Manqué! Pas grave, j’avais vu juste avec ma théorie. Elles étaient effectivement collées au bord. Nous avons donc fini notre parcours de traîne et ensuite nous nous sommes laissés dériver par le vent tout en faisant des lancers avec les poissons nageurs vers le bord. Puis un certain moment donné, j’ai eu une attaque. Elle ne s’est pas piquée malgré mon ferrage. Martin a vu le bouillon de la truite qui s’éloignait. Il m’a dit: «Elle est là! Dan!!!! Elle est là!!!!». J’ai lancé dans le coin que Martin m’indiquait et… BANG! La truite a attaqué avec rage mon poisson-nageur provocant des éclaboussures d’eau sur plusieurs pieds. Wow! Après un combat complètement débile et un frein de moulinet qui a chanté à plusieurs reprises avant que je ne décide de la travailler en démoulinant, Martin a puisé une mouchetée de 19 pouces. Fou!

Ce fût la dernière de la journée, le temps nous bousculant. Notre bilan de journée est donc de sept truites mouchetées : trois entre 1 lb ¾ et 3 lb et quatre entre 3 lb et 4 lb. La palme revient à Martin avec la plus grosse capture du jour, une magnifique mouchetée de 20 pouces pesant 4 livres. Elles étaient très ventrues, très belles et pleines de couleurs; de la truite mouchetée à son meilleur.

Martin et moi avons conservé chacun deux truites et avons remis à l’eau trois spécimens; voilà qui est raisonnable. Quelques bonnes bouffes mais aussi de beaux gestes pour préserver la qualité de pêche sur ce surprenant petit lac. Au-delà des captures, ça été une super journée. J’ai beaucoup de plaisir avec Martin. Fort à parier que ce n’est pas la dernière fois que nous pêchons ensemble…

Dan Robitaille
www.guide-dan-robitaille.com






jeudi 19 avril 2012

Ma première sortie 2012 !

Salut à tous,

C’est mercredi que c’est officiellement fait mon ouverture 2012. Comme, je n’ai pas encore mon bateau 2012 (Princecraft Sport 182 avec un Mercury 150 cv), c’est mon ami et guide Yann Laguna qui fournissait le bateau. Nous étions très loin d’être en chaloupe à rames, Yann possède une Princecraft Hudson DLX 2011 très bien équipée. Une excellente «machine de pêche» dont j’ai bien apprécié le comportement sur l’eau et l’espace à n’en plus finir à bord; incroyable comme ce modèle de bateau est logeable.

Nous avions rendez-vous avec les touladis du lac Champlain. Ce n’était pas une journée comme les autres car en plus d’être mon ouverture, nous en étions aussi à notre premier tournage pour un DVD de techniques de pêche à la truite grise que nous allons faire cette année. C’est donc dire que mon fidèle collaborateur André était du voyage. Il a d’ailleurs profité de cette journée pour croiser le fer avec la grise lors d’une pause caméra bien méritée.

La pêche était excellente voir même exceptionnelle depuis au moins deux semaines dans le secteur que je pêche sur le lac Champlain. Les truites évoluent dans moins de 20’ de profondeur et chassent les éperlans selon les montaisons et les dévalaisons de ces petits poissons argentés près des embouchures de rivière. Le hic, c’est que ce patron de pêche fonctionnent généralement deux ou trois semaines, pas plus. J’étais un peu inquiet d’arriver sur place et que les truites aient quitté les lieux. Autre inquiétude, un front froid majeur est passé pendant la nuit. Parfois, ce genre température rend la pêche plus difficile surtout en été. La température de l’eau de la rivière était à 55oF. Sur le lac, celle-ci variait de 46 à 51oF dans les secteurs pêchés. La température préférentielle des grises s’étant de 42 à 52oF donc nous étions correct à ce niveau.

Ma stratégie de départ était de pêcher à la traîne avec des leurres des poissons-nageurs assez gros et de «labourer» le fond avec ceux-ci. Cette technique est excellente quand les touladis sont actifs. Le bruit des bavettes qui frottent le fond attirent les grises de loin et augmente ainsi notre couverture de terrain.

Une fois sur l’eau, le sonar nous indique assez vite la présence des grises. On note des concentrations de touladis à différents endroits à des profondeurs de 8 à 20’. Après une heure de pêche, aucune morsure ne vient nous récompenser. Nous décidons alors d’utiliser des leurres plus petits et qui causent moins de commotions sous l’eau. Cela va peut-être mieux «matcher» le niveau d’activités des grises. Je choisie d’y aller avec un de mes leurres fétiches, le Flicker Shad 7 cm. Ce leurre est proprement extraordinaire pour le doré et il m’a aussi valu de beau succès à l’achigan et au brochet. Et bien, ajoutez la truite grise à cette liste!! Dès que nous avons commencé à pêcher avec ces leurres, nous avons commencé à avoir de l’action. C’est le modèle de couleur bleu qui a excellé. La majorité des captures l’ont été derrière des dériveurs de surface. Je plaçais les Flicker Shad 75’ derrière les dériveurs et les dériveurs à 100’ du bateau. Mes cannes Elite Tech Walleye Trolling de FENWICK avec leur compteur de ligne intégré à la canne permettait d’avoir la précision nécessaire pour répéter le patron de pêche gagnant. Nous avons réussi à déjouer une quinzaine de touladis entre 3 et 9 lb. Aucune de ces captures n’avait avalé profondément ce leurre pourtant petit. C’est un signe de touladis qui n’étaient pas à leur sommet d’activité. Nous pêchions à la traîne avec un parcours en «S» à une vitesse de 1.8 à 2.2 mi/h.

Très peu d’éperlans ont été repéré avec le sonar et les estomacs des grises que j’ai éviscéré ne contenaient pas non plus de ces petits poissons. Ce sont là des indices que les truites vont bientôt quitter faute de nourriture.

Côté tournage, nous avons je crois de belles images avec plusieurs captures et j’ai donné à la caméra moult informations et d’explications sur la pêche printanière de la grise et comment avoir du succès.