dimanche 17 juin 2012

Deux belles journées sur l’eau malgré les sautes d’humeur de Dame Nature


Bonjour,

En ce début de début de semaine, j’avais le grand plaisir de recevoir à nouveau les frères Faucher (André et Robert) qui sont déjà venus pêcher avec moi à quelques reprises par le passé. Gilles leur fidèle (et toujours drôle!) compagnon de pêche était aussi présent; est venu s’ajouter Benoit, un troisième des frères Faucher. Outre d’être frères, les trois Faucher ont en commun de diriger une entreprise familiale bien de chez-nous : la Boulangerie St-Méthode. A l’aire de la mondialisation, je suis toujours très fier de voir une entreprise de chez-nous avoir du succès. Au début des années 90, la Boulangerie St-Méthode s’est démarquée de la concurrence en prenant un virage santé et elle a continuée d’évoluer dans cette direction avec succès. Isabelle Huot, la spécialiste en nutrition bien connue endosse leurs produits, ce n’est pas rien.

Vous savez quoi? Daniel Robitaille endosse aussi ces produits!  Hé, hé. Je n’ai pas les compétences et les qualifications de mademoiselle Huot pour en évaluer la valeur nutritive mais une chose est certaine… leurs pains sont bons en tabarouette! :-)

Bon, parlons pêche un peu!  André m’a demandé de venir lui montrer le secteur de Sorel pour la pêche au doré. Il vient y naviguer quelques fois par été et aimerait bien connaître quelques secteurs de pêche pour capturer quelques dorés lors de ses sorties sur l’eau. Les deux prochains jours ont été consacrés à cela. Comme toujours, tout le monde est de bonne humeur et on rigole dans le bateau. Tant mieux car les conditions ne sont pas idéales. Les vents ont atteint jusqu’à 20 km/h et venaient de la direction nord-est; impossible donc d’aller au large sur le lac. L’eau est encore pas mal embrouillée dans plusieurs secteurs ce qui diminue l’efficacité de certaines techniques dont la pêche à la jig. Pas grave, nous avons fait une tournée de différents «spots» pour soutirer 0, 1 ou 2 dorés par endroit. Pas évident! Pas grave, mes invités ont pu se faire un bon souper de doré (principalement des jaunes) et connaître plusieurs nouveaux secteurs de pêche qui seront encore plus productifs dans de meilleurs conditions. La meilleure technique a été la pêche à la traîne avec des Flicker Shad 7 cm.

La seconde journée a été marquée par des vents du sud qui ont atteint… 45 km/h!!  Évidemment, plusieurs secteurs de pêche étaient impraticables. J’avais planifié ma journée en conséquence et nous avons pêché des secteurs bien abrités. La pêche a été supérieure à la veille avec plus de captures et une taille moyenne des dorés plus grande. Comme s’est souvent le cas à ce temps-ci, il n’y a pas eu un patron de pêche vraiment supérieur aux autres. Nous en avons pris à la jig verticale, à la jig horizontal et à la traîne avec des poissons-nageurs. Une tête JIG-A-JO ronde de une once de couleur chartreuse couplée à un Power Lizardde couleur melon d’eau / chartreuse a donné les meilleurs résultats. Notez que je prend toujours soin de pêcher avec un Power Lizard femelle… j’enlève la tête! Mesdames excusez cette petite blague, je ne le pense bien sûr pas. L’idée est réduire un peu la longueur du leurre.  Le Flicker Shad 7 cm a été le meilleur poisson-nageur encore une fois selon la clarté de l’eau, Tigre de feu (firetiger) et Chrome/clown ont été les meilleures couleurs.

Je vous laisse sur une anecdote. Alors que nous travaillions une passe de traîne qui donnait un doré à chaque passage (c’est cool ça!), Robert n’avait pas d’attaque contrairement aux autres pêcheurs. Il me lance : «Dan, aurais-tu un autre leurre à me proposer, celui-là ne marche pas pour moi…». Et moi de répondre à la blague : «Avez le goût d’être une vedette? Je vous suggère le Flicker Shad 7 cm Hollywood!» Robert accepte volontiers ma suggestion. Quelques instants plus tard, il capture le plus gros doré de la journée avec ce leurre! Super! Ce n’est pas fini… Plus tard sur un autre secteur de pêche, alors que je remontre lentement le courant à la traîne, Robert me lance : «Je suis pris au fond!». Sauf, que je réalise vite que le fil sort de son moulinet à une vitesse fulgurante tellement qu’en voulant ralentir le tout, Robert se brûle la main sur le fil… pas de blague! Là, je réalise que ça sort bien trop vite. J’arrête le bateau et je commence à reculer pour constater que… son fil sort toujours avec le frein qui se lamente sans arrêt. Oh, il y a quelque chose qui ne va pas. Je me lève pour jeter un coup d’œil derrière et j’aperçois un énorme bouillon à la surface sans pouvoir identifier le poisson. «Non, non, non Robert, vous n’êtes pas pris au fond, c’est un poisson… j’ai vu le bouillon». Robert de me répondre : « Bien voyons donc, c’est impossible!» Finalement la canne qui se fait malmenée ne laisse aucun doute… c’est un poisson! Ayoye! L’adversaire sort constamment du fil du moulinet entrecouper de courtes pauses. Pas le choix, je dois le suivre avec le bateau…! Finalement, 25-30 minutes plus tard on voit apparaître un énorme poisson à la surface… une carpe! 20 autres minutes de combat ont été nécessaires, Robert a fait ça comme un pro et le puissant poisson n’est pas parvenu à casser le fil ou à le libérer! Quel combat mes amis!! On parle d’un spécimen de près de 25 lb. Robert lui a planté le Flicker Shad dans la queue au passage. Vous imaginez? Je montais le courant et le poisson, lui, est parti en descendant le courant. En tout cas, les freins sur les Soron (Abu Garcia) sont très résistants!  La morale de l’histoire?  Robert a vraiment volé la vedette avec son Flicker Shad Hollywood!

Daniel Robitaille
www.guide-dan-robitaille.com