Salutations,
Toujours dans les préparatifs pour le Berkley B-1, je suis allé faire un tour ce mardi sur le lac St-François. Mon partenaire Stéphane ne pouvant y être, c’est avec Steve que je suis allé affronter Dame Nature… Je dis affronter car les prévisions météo étaient assez moches. Lorsque nous nous sommes rejoints sur le bord du lac, c’était… le déluge! C’est le moment où tu te dis dans ta tête : «Qu’est-ce que je fais ici moi?». Finalement, la pluie a cessé mais elle a été remplacée par un vent nord-est. Pas évident de travailler le fleuve ou ses élargissements sur un vent nord-est; on n’avait pas le choix, on était là alors on a fait avec.
Steve n’est pas du genre à se plaindre bien au contraire alors on s’est appliqué à bien pêcher tout en faisant fi des conditions. On a travaillé et re-travaillé un «spot» à petite bouche qui avait été productif pour nous l’an passé… sans succès. On me rendant sur place, j’ai fait un petit arrêt dans le milieu du lac pour monter mon tube, une fois l’exercice fait, j’ai lancé le tube par-dessus bord sans avoir remarqué que mon moulinet était ouvert. Je range ma bobine de fluorocarbone, ma paire de ciseau et je reprends ma canne en main pour réaliser que ça bougeait à l’autre bout…! Par réflexe, je ferre et voilà que je sors de l’eau un achigan grande bouche d’environ 2 lb! Comme ça, dans 20’ de profondeur au beau milieu de nulle part…! Ben condon!
L’essentiel de notre journée a été passé à travailler l’achigan à grande bouche. J’espérais que nous aurions la chance de débusquer au moins une de plus de 5 lb. Je suis venu bien près comme vous pouvez en juger sur la photo mais nous n’y sommes finalement pas parvenus. On a tout de même pris plusieurs grandes bouches et de belles. En fin de journée, mon attention se porte sur deux chiens qui se promènent sur le terrain entre un chalet et le lac; deux fichues belles bêtes. Quelques minutes plus tard, je m’aperçois que les chiens sont penchés au-dessus de l’eau et regardent dans l’eau avec une certaine excitation… Ma foi, on jugerait qu’ils voient des poissons. «Steve, regarde faire les chiens. Gages-tu qu’il y a des achigans justes là collés au bord? Ça vaudrait bien une couple de lancers…» Voilà Steve qui s’exécute et capture immédiatement une belle grande bouche (voir photo)! Merci les pitous pour le repérage!! Comme quoi le sens de l’observation a toujours sa place à la pêche…!
Prochaine pratique, vendredi, j’espère que la météo sera plus de notre bord!
Je vous redonne des nouvelles!
Bye.
Dan Robitaille
Pêcheur professionnel et guide de pêche
Ambassadeur Groupe Thomas Marine
www.danielrobitaille.com
