vendredi 19 août 2011

Coho et cie au lac Ontario




Une fois par été on se paye la traite alors que mon ami Steve Morissette qui guide au lac Ontario nous bloque une journée et nous invite à aller croiser le fer avec les monstres de cette mer intérieure. Étant donné la taille et la combativité des salmonidés du lac Ontario, disons d’entrée de jeu que ça prend une embarcation de bonne taille, un équipement vraiment solide et une connaissance du lac afin d’avoir du succès et surtout être sécuritaire au large, d’où l’intérêt d’y aller avec un guide d’expérience.

Après une belle randonnée sur l’eau au levé du jour, rendez-vous en plein milieu du lac, sur un fond de 400 pieds, ou Steve avec l’aide de notre ami Gerry déploie l’arsenal. Guidant jour après jour, il savait exactement où aller et à quelle profondeur descendre les lignes dans la zone payante.

Les cuillères sur DR a 35 et 45 pieds, les cuillères sur des dipsy… et des cuillères sur des lignes plombées 5 et 7 couleurs sur des planner boards. Nous étions 3 invités : Phil, Dave et moi dont 2 pour qui c’était la première expérience sur le lac Ontario! Disons que nous avons été comblés car de l’action il y en a eu en masse! A un moment donné on a arrêté de compter sur l’heure du midi avec 50 et 60 poissons qui sont venus faire plier ou danser une des 8 cannes a l’eau (principalement celle des DR). On en a manqué quelques-uns, échappé quelques-uns, remis à l’eau plusieurs et on a rapporté notre lot de saumons chinooks, saumons cohos et steelheads!

Le sourire sur les photos en dit long sur la satisfaction des pécheurs!

J’ai déjà hâte à l’an prochain, merci au guide!









dimanche 7 août 2011

Un 1er août dans les Îles de Sorel


Aujourd’hui je reçois Pierre et Jasmin, deux pêcheurs de la région de Portneuf, qui viennent pêcher l’achigan à petite bouche et aussi, probablement un peu de grande bouche. Exceptionnellement, aujourd’hui je suis sur l’eau sur un horaire « Midi - 8 »…

Nous sommes donc arrivés en mi-journée dans le secteur des Iles de Sorel. Le premier secteur de pêche que je souhaitais faire est au beau milieu des Iles de Sorel ou si vous préférez dans les chenaux. Lors de ma dernière visite, en pêchant le doré nous avons capturé un bel achigan à petite bouche de 3 livres dans ce secteur. Alors je me suis dis que ça valait la peine de faire un petit 15 minutes de pêche dans ce «nouveau» secteur. Alors en arrivant sur place, je voyais bien que Jasmin, un grand passionné de pêche avait bien hâte de prendre son premier spécimen; et espérait surtout en prendre quelques très beaux aujourd’hui. C’est une chose qui a été réglé très vite… Très exactement à son premier lancé avec un petit poisson nageur trapu, Jasmin a eu une attaque foudroyante. Sa réponse fût un solide ferrage… sauts en dehors de l’eau, c’est parti! Un bel achigan à petite bouche entre 3 et 3,5 livres, qui se débat, saute en dehors de l’eau et lui donne tout un combat car en plus capturé dans ce secteur d’eau vive. Quelle excellente façon de commencer la journée !

Ensuite, nous avons bien mitraillé le secteur, mais nous n’avons pas fait d’autre capture à cet endroit. Mon deuxième secteur de pêche, n’a pas produit d’achigan non plus. La question qu’on se pose toujours est : « Est-ce que l’achigan est complètement à « OFF »? » Le poisson que nous avons attrapé au tout début, c’était peut-être ce que l’on nomme une attaque réflexe. Peut-être que Jasmin avait lancé son leurre exactement sur le poisson. Et dans un geste de défense, il a attaqué le leurre. Enfin… j’étais un petit brin inquiet. Finalement à mon troisième secteur de pêche, une micro structure jamais pêché car les gens ne la repèrent pas, nous avons capturé quelques spécimens. Good! Comme ça de «spot» en «spot», nous avons été en mesure de capturer un ou deux poissons par endroit. L’achigan était semi-actif mais cela nous a suffis pour faire une belle pêche. Tout le monde a capturé des poissons, Pierre aussi, pour qui c’était sa première pêche à l’achigan à vie. Pierre pêche déjà le doré sur le fleuve près de Deschambeault-Grondines et aussi la truite souvent en famille.

Finalement lorsque nous sommes arrivés au secteur suivant, je les ai prévenus qu’il y avait du gros achigan sur place à l’occasion. Jasmin fait un lancé, pas tout à fait à son goût, alors il a voulu récupérer son leurre très rapidement pour le lancer à nouveau. Alors en moulinant très rapidement, il s’est fait barrer les poignets, nous avons vu l’achigan sortir de l’eau, comme une fusée. Une très grosse petite bouche. C’était vraiment impressionnant à voir. Jasmin, lui, trippait! De toute beauté de voir un passionné comme lui tripper autant avec son poisson. Il a travaillé son poisson de très belle façon et celui-ci a fini sa course au fond du filet.

Ensuite nous avons été « kit » pour le passage d’un gros orage. En une minute ou deux, le toit de ma Princecraft 186 était ouvert. Nous avons choisit de se déplacer vers un autre spot plus éloigné, pendant qu’il pleuvait. Par moment, ça tombait en pas pour rire, vraiment des gros orages. Le toit devient une pièce d’équipement drôlement appréciée. Il y a eu aussi de très forts vents qui ont amenés beaucoup de végétation dans plusieurs de mes secteurs de pêche. Ça pris un certain temps avant que l’on fasse d’autres captures. Jusqu’à ce que Pierre, à son tour, en ferre un très beau au dessus de la barre des 3 livres. Son achigan a fait de très beaux sauts en dehors de l’eau, toujours impressionnant. Il était très heureux de la tournure des évènements. Ça nous a donné un autre bel achigan à petite bouche.

La meilleure technique aujourd'hui a été la pêche au lancer avec des petits poissons-nageurs trapus.

Il nous restait environ deux heures de pêche, nous avons convenu d’aller s’essayer à l’achigan à grande bouche. Selon les échos que j’ai eu, ces jours-ci la pêche à l’achigan à grande bouche est très difficile dans les Iles de Sorel. On comprend qu’il n’y a pas une grosse densité de ce poisson dans les Iles, ce n’est vraiment pas une pêche facile et quand en plus, le poisson n’est pas à « ON ». Nous avons bien travaillé une panoplie de leurres : nous avons travaillée dont avec des Sinking Minnow (GULP) monté «wacky»et en surface avec des Bat wing Frog monté à la Texas. Deux de mes approches favorites pour la grande bouche. Nous avons aussi couvert pas mal de terrain avec des Spinnerbait ». Nous avons mis à l’épreuve plusieurs techniques sans grand succès. Nous avons pêché trois types de baies, qui ne se ressemblent pas vraiment, en fait deux baies et un chenal… rien à faire. Malheureusement, absolument aucune attaque n’est survenue. C’est comme si poisson avait été totalement absent.

Finalement la noirceur est tombée complètement, nous avons gardé quelques spécimens d’achigan dans le vivier pour faire des photos avant qu’il ne soit remis à l’eau. Alors je souligne l’esprit sportif de mes pêcheurs : Jasmin et Pierre, qui ont remis toutes ces belles petites bouches à l’eau. Finalement c’était le moment du retour et on avait toute une partie des Iles de Sorel à traverser avec le bateau en pleine noirceur. C’est assez particulier de naviguer en pleine noirceur et sous un ciel très couvert.. on n’y voit pas grand-chose! Connaissant très bien mon secteur et bien outillé avec un sonar Humminbird 1157 et une carte navionics, j’étais en mesure de naviguer de façon sécuritaire. Nous sommes arrivés vers 22h15 à la rampe de mise à l’eau. Je pense bien que je vais avoir l’occasion à nouveau de pêcher l’achigan avec Jasmin et Pierre. Et ça sera un grand plaisir.

Note : Vous pouvez aussi venir me lire dans mon blogue personnel au http://www.guide-dan-robitaille.com/blogue/wordpress/?p=837.